Deux nouvelles chances de faire valoir votre avis et défendre vos droits
Le 13 juin 2025, la Direction du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l’environnement (DIME) a lancé une consultation concernant les adaptations apportées à la suite de la consultation publique de 2024. Le même jour, une copie du dossier de cette nouvelle consultation a été demandée.
Dans sa réponse du 17 juin, la DIME se contente de renvoyer à son communiqué de presse, tout en précisant : « Toutes les communes sont invitées à prendre position formellement, … . Toutes les autres personnes morales ou physiques peuvent bien sûr également s’exprimer sur les modifications du PSEM qui font suite à la première consultation, par le biais de leur commune ou directement auprès du SeCA ». De plus, la lettre aux communes souligne que celles-ci «, si elles le souhaitent, peuvent mettre à disposition l’ensemble des documents à leurs citoyennes et citoyens ». En clair, cela signifie que la consultation est publique, que tout le monde est en droit de se prononcer et que le SeCA prendra en compte toutes les prises de position.
Pourtant, la DIME n’a toujours pas publié le dossier transmis aux communes. Heureusement, plusieurs d’entre elles (dont celles de Bulle, Fribourg, Gibloux, Hauterive et Villars-sur-Glâne que nous remercions ici), ont joué le jeu de la transparence en fournissant l’ensemble des fichiers de la consultation. Vous les trouverez ci-dessous avec une proposition de prise de position du Groupement citoyen pour un PSEM durable auquel participe Assquavie.
Le délai pour prendre position est le 29 août. Dès lors que la DIME a retardé de plus d’un mois l’accès aux documents, nous avons formellement demandé que le délai de la consultation soit aussi repoussé d’un mois pour les citoyennes et citoyens, au moins jusqu’au 18 septembre. Comme en 2024, on espère que la DIME accorde cette prolongation dans le respect des droits des citoyennes et citoyens.
Le 23 juin, le Conseil d’Etat a ouvert une autre consultation en lien avec la révision du PSEM. Elle concerne la fixation d’une distance minimale entre les gravières et les habitations dans la Loi sur l’aménagement du territoire et de la construction (LATeC). Pour rappel, cette question a fait l’objet d’un débat au Grand Conseil en mars 2025. Le délai pour prendre position est le 18 septembre 2025. Vous trouverez ci-dessous le lien vers la consultation ainsi que la prise de position de notre groupement qui défend une distance minimale de 200 m comme M. Steiert l’a mentionné à réitérées reprises lors des séances d’information de l’été dernier.
Chaque prise de position compte. Exprimez votre avis et transmettez-le au SeCA et à votre commune. Les enjeux sont trop importants pour notre santé et celle de nos enfants, pour notre approvisionnement en eau, pour le développement durable de notre canton et sa capacité à faire face au changement climatique et à préserver la biodiversité.